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24H Le Mans, H+5 : Les ORECA 05 dominent les premières heures en LM P2 !

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24H du Mans 2015 practice 2Les châssis ORECA n’ont pas manqué les premières heures de la 83ème édition des 24 Heures du Mans. Pour son premier départ dans la Sarthe, la ORECA 05 brille dans la catégorie LM P2 ! Elle domine même les débats en trustant les deux premières places à travers l’équipe KCMG, partie depuis la pole, et le team Thiriet by TDS Racing, qui s’était élancé depuis la sixième place. Après cinq heures d’une course animée et déjà marquée par plusieurs neutralisations, Signatech-Alpine est solidement installé dans le Top 5 avec l’Alpine A450b, tandis que Murphy Prototypes, dans une stratégie décalée, oscille entre les quatrième et sixième positions avec la ORECA 03R.

Ils ont dit.
« C’était super de pouvoir prendre le départ depuis la pole, un sentiment vraiment incroyable » confie Richard Bradley (ORECA 05 n°47/KCMG). « J’ai pris un bon envol avant d’engager une belle bataille, et fair-play, avec la Ligier n°26. L’autre ORECA 05 a pu me doubler car j’ai actionné par erreur le mode safety car. C’est dommage, mais je suis parvenu à repasser au restart. Nous n’étions pas certains de pouvoir tripler les relais donc j’ai été prudent lors du premier stint, puis j’ai augmenté le rythme ensuite. Je suis resté prudent en ne montant sur aucun vibreur. J’ai gardé une bonne marge de sécurité. L’auto est facile à piloter, tout simplement fantastique ! »

« La voiture s’est améliorée au fil des tours » souligne Tristan Gommendy (ORECA 05 n°46, Thiriet by TDS Racing). « C’était un peu chaud avec l’Alpine au départ, puis je suis revenu progressivement sur les deux voitures de tête : pendant un moment, je les ai observées, puis j’ai vu que je pouvais augmenter le ton et je suis allé les chercher. Nous avions un petit doute sur la possibilité de faire un triple relais mais nous avons pris le temps de bien analyser la situation. L’auto est restée bien équilibrée. Malheureusement, j’ai pris du mauvais trafic à la fin de mon stint et nous avons perdu un peu de temps. Mais l’auto se comporte bien, même mieux que lors des qualifications. »

« Je n’ai pas pris le moindre risque et malgré cela nous avons gagné des positions » explique Nathanaël Berthon (ORECA 03R n°48, Murphy Prototypes). « J’ai vraiment cherché à économiser les pneus et l’essence, j’ai également évité les vibreurs pour préserver la voiture. Nous avons pu faire un triple relais avec les pneus, notre consommation est intéressante et le rythme était bon. C’est donc une entame positive. Il faut continuer ainsi. »

Le film de la course.
24H du Mans 2015 practice 2En pole position avec la ORECA 05/KCMG, Richard Bradley conserve les commandes du LM P2 au départ, résistant avec autorité à la Ligier n°26. Partie 6e, la ORECA 05/Thiriet by TDS Racing remonte rapidement dans la hiérarchie, jusqu’à la 2e place à la demi-heure de course, enchainant les dépassements tour après tour. A son volant, Tristan Gommendy passe même en tête juste avant le premier ravitaillement ! Le safety car entre en piste après une heure et au restart, c’est Bradley qui reprend les commandes sur Gommendy, tandis que Signatech-Alpine conforte sa place dans le quinté. Murphy Prototypes, 8e sur la grille, remonte également en mêlant rythme et gestion de la consommation.
Suivant un rythme élevé, les deux ORECA 05 mènent toujours les débats durant les deux heures suivantes, Nicolas Lapierre et Ludovic Badey étant désormais à bord. Le safety car est de retour juste avant la fin de la troisième heure, pour plus de 45 minutes de neutralisation. Au drapeau vert, Lapierre possède une trentaine de secondes sur la Ligier n°34, qui a trouvé l’ouverture sur Badey. Mais Badey n’abdique pas et va reprendre sa deuxième place au cours des quatrième et cinquième heures, restant à moins de quarante secondes de Lapierre avant de céder le baquet à Pierre Thiriet peu avant 20h.
Régulières et prudentes, l’Alpine A450b de Signatech-Alpine et la ORECA 03R de Murphy Prototypes occupent les cinquième et sixième rangs. La ORECA 03R d’Ibanez Racing est quant à elle après avoir notamment écopé d’un stop & go pour départ anticipé.

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