« Des sensations de dingue » pour Margot Laffite avec le Team Endurance Challenge !
Durant deux jours (jeudi & vendredi), le Team Endurance Challenge, qui disputera l’European Le Mans Series en catégorie LMPC, se teste sur le circuit Paul Ricard. A cette occasion, les pilotes venant de tous horizons ont l’opportunité de prendre le volant de la ORECA-FLM 09. Parmi eux, Margot Laffite, qui a particulièrement apprécié ses premiers pas à bord d’un Le Mans Prototype.
C’est Hugues de Chaunac en personne qui a souhaité prendre les impressions de Margot Laffite. A voir le sourire de la pilote parisienne, il n’y avait guère de doute. « C’est extra ! Je me suis ré-ga-lée. » Tels ont été ses premiers mots à sa descente du baquet. La discussion devient plus technique lorsqu’Hugues de Chaunac entre dans les détails. Margot témoigne avec enthousiasme : « Quelle sensation ! Cette auto, c’est le pilotage le plus pur auquel j’ai eu droit. Ça envoie, vraiment ! Il s’agit d’une formidable école. Le train avant donne confiance. Après, il faut trouver la limite et je crois que je n’y suis pas encore arrivée à cette limite. C’est une auto qui est de suite facile à conduire. Je découvrais les freins en carbone, mais je n’ai eu aucun problème d’adaptation. La courbe de Signes avec ce proto, c’est juste… Je ne suis pas passée à fond, mais je suis certaine que c’est possible. Il faut un peu de temps. »
Habituée à passer d’un baquet à l’autre, notamment celui de la Mégane Trophy, Margot Laffite a été séduite par cette première expérience. « Ce sont des sensations de dingue ! » confie-t-elle. « On se sent bien très rapidement, mais il faut un peu de temps pour aller chercher la performance pure. Ce qui m’impressionne le plus, ce sont les appuis aéros. On peut freiner tard, accélérer tôt… Même si on m’avait dit que l’arrière était vif, il y a vraiment de la marge. Je n’ai qu’une envie : y retourner ! »
« Je ne pensais pas que c’était pour moi. Et puis… »
Le Team Endurance Challenge propose un concept clé en mains avec l’expérience du Team ORECA, qui est directement en charge de l’exploitation des ORECA-FLM 09. C’est la formule en général qui semble avoir convaincu Margot : « L’auto en elle-même est accessible, tout comme la course en proto d’une manière générale. Dans le sport automobile actuel, il y a beaucoup de jeunes, mais aussi des gentlemen drivers qui ont un bon niveau. Cette formule est bonne parce qu’elle permet à tout le monde de courir avec un Le Mans Prototype. Sincèrement, je ne pensais pas que c’était pour moi. Et puis… C’est juste parfait ! C’est à la fois extraordinaire en termes de sensations, mais aussi complètement accessible. Jusqu’à très peu, un LMP ça me paraissait inenvisageable. »
Verra-t-on Margot Laffite courir dans la catégorie LMPC de l’European Le Mans Series ? La réponse interviendra dans quelques semaines. Elle n’en demeure pas moins attirer par la discipline et les 24 Heures du Mans. « Le Mans, c’est à la fois effrayant et attirant » tempère la pilote qui disputera ce week-end la finale du Trophée Andros Électrique. « Je suis parfois un peu trop terre à terre : je sais que courir au Mans n’est pas simple, que ce type de programme n’est pas facile à mettre en place. Je suis réaliste mais, au fond, j’aimerais y aller et ce d’autant plus que j’aime l’endurance, j’aime cet exercice. Après avoir piloté un proto, je le répète, je suis convaincue que c’est le pilotage le plus pur qui existe. »