Dominik Kraihaimer : « La FLM, c’est la préparation parfaite ! »
Dominik Kraihamer s’est révélé aux yeux du grand public en cette saison 2011. Après deux campagnes en Formula Le Mans, le pilote autrichien est passé en LMP2, pilotant la ORECA 03 du Boutsen Energy Racing. En plus de deux podiums, il a découvert les 24 Heures du Mans au sein du Team ORECA-Matmut, signant le record du tour LMP2. Dominik revient sur le rôle de la Formula Le Mans dans sa jeune carrière.
Après le karting et une apparition en GT3, c’est en 2009 que Dominik Kraihamer découvre l’Endurance à travers la Formula Le Mans. Il s’illustre rapidement au volant de la ORECA-FLM 09 : un podium et trois meilleurs tours en course. « J’ai participé à mon premier championnat complet via la Formula Le Mans » se rappelle Dominik. « Après le karting, mon rêve a toujours été d’essayer un prototype. Avec la Formule Le Mans, ce rêve est devenu réalité ! Cela ne s’est pas limité à ce premier roulage. Avec un peu de talent, de motivation et de chance, j’ai eu l’occasion de faire plusieurs course en 2009 et 2010. Pour mon avenir en sport auto, c’était particulièrement important pour moi d’acquérir cette expérience au volant d’un prototype. »
L’année suivante, Dominik Kraihamer grimpe deux fois sur le podium et se classe 5e du classement final de la Formula Le Mans. « La Formula Le Mans a été parfaite pour apprendre » poursuit « Dodo ». « C’est une voiture dans l’esprit de l’endurance. On peut gagner ou perdre beaucoup de temps selon les réglages : c’est intéressant et enrichissant. Elle peut parfois sembler difficile à piloter, plus qu’une LMP2. Mais c’est positif : cela permet de devenir meilleur au niveau de la gestion et de la maîtrise de l’auto. »
Le jeune autrichien franchit un nouveau palier en 2011 : il s’engage en LMP2, dans le baquet de la ORECA 03 du Boutsen Energy Racing. Il figure régulièrement parmi les plus rapides de la catégorie. Aux 24 Heures du Mans, tandis qu’il découvre l’épreuve, il signe le meilleur tour en course. Dominik a réussit son adaptation à l’Endurance. « Grâce à la Formula Le Mans, j’ai pu participer à des épreuves de six heures en Le Mans Series » souligne-t-il. « Je pense qu’il s’agit d’une excellente préparation pour les 24 Heures du Mans, ou les autres grandes courses comme les 12 Heures de Sebring.
« L’esprit, les contraintes de l’Endurance et sa complexité font d’elle une discipline totalement différente du sprint et de la monoplace. Pour pouvoir faire une course de 24 heures comme Le Mans, il ne suffit pas d’être performance : il faut absolument apprendre l’endurance. Ce n’est pas si simple : c’est plus complexe qu’on peut le supposer. Et dans cette optique, la Formula Le Mans est tout simplement la préparation parfaite pour apprendre l’art de l’endurance! »
Gageons que Dominik Kraihamer saura le démontrer à nouveau en 2012. Après une saison plus que convaincante, il sera à suivre de près l’an prochain. Aux côtés des Mathias Bèche, Andrea Barlesi ou encore Olivier Lombard, tous passés par la filière Formula Le Mans…