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FIA WEC, saison oversea, ce qui change

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La trêve estivale touche à son terme pour tous les acteurs du Championnat du Monde d’Endurance FIA. Comme à l’accoutumée, la seconde partie de saison est marquée par les déplacements « outre-Atlantique » qui débuteront ce week-end avec les 6 Heures de Mexico. Que ce soit pour les écuries, pour les constructeurs ou pour l’organisation, de nombreuses adaptations sont à prendre en compte pour aborder au mieux la saison « oversea ». Petit point à date sur les changements opérés.

Un challenge logistique

Pour les teams, la saison oversea marque le lancement d’un nouveau challenge, quelque peu différent, la logistique ! Sur les continents américain et asiatique, les écuries ne disposent pas de leur structure habituelle. Elles doivent donc apprendre à travailler et s’organiser dans un tout nouvel environnement qui ne leur est pas toujours familier. Sans leurs camions et certains outils, les équipes techniques doivent s’adapter à un cadre totalement différent. En amont des courses, lorsque les voitures sont transportées par bateau ou avion, les mécaniciens doivent préparer spécifiquement les voitures, les couvrir, afin d’éviter toutes traces de corrosion. Pour ORECA, en tant que constructeur, le challenge logistique est également de taille puisqu’il faut anticiper toutes les expéditions de pièces jusqu’à la fin de la saison. « Avant la manche de Mexico, nous devons boucler toute l’expédition des pièces détachées pour toutes les voitures et ce, jusqu’à la fin de la saison » explique David Floury, Directeur Technique du Groupe ORECA. « C’est un grand challenge en termes de logistique car nous devons anticiper tous les besoins que pourraient avoir les teams sur les cinq prochaines courses. Un peu comme en économie, on se calque sur trois modèles, un modèle standard, un « best case » et un « worst case ». Il faut ensuite faire une balance pour arriver à un point d’équilibre. »

Des circuits atypiques

Chaque circuit a ses spécificités, les cinq circuits « oversea » ne dérogent pas à la règle. Pour la reprise, les concurrents s’attaquent au Circuit de Mexico. Construit autour des habitations, ce circuit est un des plus risqués puisqu’il n’offre que très peu de dégagements, et donc, une marge d’erreurs infime. « A Mexico, la moindre erreur peut se payer très chère » confie David Floury. « De plus, le circuit se trouve en altitude, entre 2200 et 2300 mètres, ce qui équivaut à une station telle que Val Thorens. La pression atmosphérique est donc beaucoup plus basse tout comme la densité d’air, ce qui a un impact direct sur l’aérodynamisme des voitures. »

Changements d’équipages au sein des teams

Dans l’escadron ORECA composé de six écuries, quelques changements de pilotes sont opérés avant la reprise. Chez Manor, l’équipage de la #24 est revu. Jean-Eric Vergne sera désormais accompagné de Ben Hanley et Matt Rao en remplacement de Jonathan Hirschi et Tor Graves. Chez Vaillante Rebellion, Nicolas Prost et Nelson Piquet Jr feront leur grand retour. Enfin, chez Signatech-Alpine, Matt Rao passé chez Manor sera remplacé par André Negrao.

Rendez-vous pris dès jeudi, 17h15 heure locale pour la première séance d’essais libres de la manche mexicaine !

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