Rallye de Grande-Bretagne : Eric Camilli veut conclure sur une bonne note
Le Team ORECA s’apprête à conclure son programme 2015 en WRC2 à l’occasion du Rallye de Grande-Bretagne. Eric Camilli prendra en effet part à la dernière manche du Championnat du Monde des Rallyes, du 12 au 15 novembre. Au volant de leur Fiesta R5, le Niçois et son copilote Benjamin Veillas tenteront de terminer sur bonne note alors qu’ils disputeront leur septième épreuve de l’année avec l’équipe tricolore, eux qui avaient participé précédemment au Rallye de Monte-Carlo, en ouverture de la saison.
Après la terre cassante du Portugal et de la Sardaigne, le parcours si particulier de la Finlande, l’asphalte exigeant de l’Allemagne et de la Corse, puis, dernièrement, la mixité de la Catalogne, le duo français va découvrir les routes remplies de pièges du Pays de Galles, terre d’accueil depuis l’an 2000 de ce Rallye de Grande-Bretagne. Cette prestigieuse épreuve, longtemps connu sous le nom de RAC, est l’une des plus anciennes du calendrier. Intégralement disputée sur terre, dans un environnement forestier propice aux fréquents changements de conditions, elle devrait, à travers 310 km et dix-neuf portions chronométrées, permettre à Eric Camilli d’accroître encore un peu plus son expérience au niveau international.
Le membre du Junior Driver Development Program de TMG a signé deux podiums cette saison, en Allemagne (2e) puis en Corse (3e). Il était en lice pour un troisième podium consécutif au Rallye de Catalogne, fin octobre, ayant réalisé plusieurs temps scratchs dans une catégorie WRC2 composée de plus de 20 concurrents.
Trois questions à Eric Camilli
Dans quel état d’esprit abordes-tu ce Rallye de Grande-Bretagne, le dernier de la saison ?
J’ai envie de bien finir la saison en continuant sur ma lancée. Depuis trois rallyes, cela se passe plutôt bien. En Espagne, j’abandonne sur une casse mécanique, mais la performance était là. La page a donc été rapidement tournée et j’ai désormais hâte de découvrir les routes galloises et les conditions spécifiques que l’on peut retrouver sur place, avec de la boue, du brouillard… Ce rallye ressemble un peu à un Monte-Carlo sur terre. Je suis impatient d’y être.
Quel est ton objectif ?
Encore une fois, il y aura une grosse concurrence. Il va falloir réaliser une course intelligente, se servir de tout ce que nous avons vécu cette saison et le condenser dans ce rallye. Il y a beaucoup d’enseignements à retirer de cette année, durant laquelle j’ai roulé davantage que durant toute ma carrière. La saison s’est révélée extrêmement enrichissante. Nous allons tâcher de bien la conclure en obtenant le meilleur résultat possible.
Quelles seront pour toi les clés de cette manche ?
Je n’ai jamais disputé ce rallye, mais la clé, encore une fois, consistera à se remémorer tout ce que nous avons fait de bien et de moins bien jusqu’à présent. Nous avons attaqué et montré une belle pointe de vitesse sur tous les terrains. Nous sommes à chaque fois parvenus à réaliser des chronos à la hauteur des meilleurs. Nous avons su, également, tirer des leçons, notamment dans l’entame des rallyes. Il n’est jamais évident de trouver le bon set-up sur des terrains que nous découvrons. Désormais, nous nous laissons une marge de manœuvre afin de pouvoir rapidement nous adapter, en fonction des conditions et des sensations.